Les habitudes alimentaires changent. Et plutôt en bien. À l’heure où le concept du « Bien manger » se répand de plus en plus, où en sont les consommateurs avec leur alimentation ?
Santé et qualité
Une étude menée par l’ObSoCo (Observatoire Société et Consommation) au cours de l’automne 2017 a permis de mettre des chiffres sur ce sentiment de prise de conscience traversant nos sociétés. Et les travaux en question viennent confirmer ce regain d’attention prêté à notre nourriture.
Ainsi, près de 82 % des Français ont le sentiment d’être plus attentifs à leur alimentation qu’il y a trois ans. Une première statistique qui vient donc conforter la prise en compte dorénavant plus importante de la qualité des produits par les acheteurs.
Pour conforter cette tendance, un sondage en ligne commandé par le magazine LSA (Libre Service Actualités) a livré un verdict éloquent : 7 Français sur 10 déclarent être sensibles à une alimentation saine, que ce soit pour des raisons de forme, de bien-être ou de santé.
Honneur aux dames
Ces évolutions comportementales ne se font toutefois pas de façon homogène chez les femmes et chez les hommes. Du côté de la gente féminine, 73,3 % d’entre elles avouent avoir modifié leur comportement. Une nouvelle approche que « seulement » 66,7 % des hommes auraient adopté.
Aux différences hommes/femmes s’ajoutent les nuances dues à la classe sociale. Mais l’écart n’est pas très important puisque, pour 72,8 % des CSP+ à avoir changé leurs habitudes alimentaires, les CSP- sont tout de mêmes 68 % à s’être également tournés vers des produits plus sains et de meilleure qualité.
Voilà un dernier point qui vient tordre le coup à une idée préconçue : bien se nourrir n’est pas qu’une question d’argent !
Opportunistes, flexitariens et radicaux
Par ailleurs, au-delà de ces distinctions, l’ObSoCo est allé plus loin en établissant quatre typologies distinctes de consommateurs.
Tout d’abord, la catégorie la plus importante (62 %), désigne les adeptes du régime standard, attachés à un modèle d’alimentation classique et peu enclins à modifier leur régime.
Arrivent ensuite ce que l’on dénomme les « opportunistes ». Ils se caractérisent par l’adoption d’un régime alimentaire occasionnel dicté par des motivations et représentent 20 % des consommateurs.
Puis il est question de ceux que l’Observatoire appelle les « sensibilisés » (11 %). Ces derniers répondent au qualificatif de « flexitariens ». L’explication ? Ils sont considérés comme des semi-végétariens. Autrement dit, des végétariens flexibles. Il suffisait d’y penser !
Enfin, la dernière catégorie regroupe les « radicaux ». Le dernier carré des résistants à la mauvaise nourriture. Un groupe avoisinant les 7 % des consommateurs et résolument engagés vers de nouveaux modes alimentaires (bio, jeûne, détox, circuits alternatifs).
Les trois clés de l’avenir
Comment poursuivre cette mutation salutaire des modes de consommation ?
Pour les personnes interrogées lors de cette enquête, la solution repose sur trois fondamentaux : rendre les produits sains moins chers, encourager l’achat de produits de base plutôt que transformés et soutenir une production agricole durable.
Des fondamentaux auxquels les valeurs de l’équipe de KARANTEZ VRO font largement écho.
Afin de poursuivre votre prise de conscience alimentaire, une seule adresse : karantezvro.bzh
Crédit photo : karantezvro.bzh